Viking, normand et Normandie la petite histoire …
Viking est le nom donné à l’époque carolingienne aux pillards venus de Scandinavie par la mer (Norvégiens, Suédois et Danois), qui se prénommaient eux-mêmes Les Vikings !
Ces scandinaves sont poussés hors de leurs pays et de leurs frontières par la surpopulation et la nécessité de rechercher de nouveaux débouchés commerciaux et également de trouver de nouveaux butins à conquérir !
A partir du Vingtième siècle, les vikings déferlèrent sur toute l’Europe ainsi que sur toute la région Normandie en remontant la Seine à bord de leurs drakkars. Ils se plaisent tellement dans cette riche et abondante région normande qu’ils s’y installèrent définitivement jusqu’à emprunter le nom de normand !
Sous le nom de « Varégues », les Vikings suédois occupèrent , vers le milieu du IXe siècle, la vallée supérieure du Dniepr, et poussèrent même jusqu’à Constantinople. Les suédois furent les intermédiaires entre Byzance et l’Occident, entre les chrétiens et les musulmans. Ils découvrirent l’Islande (v. 860) et le Groenland (Xe s.).
Les norvégiens colonisèrent le nord de l’Écosse et l’Irlande tandis que les danois s’installèrent dans le Nord-Est de l’Angleterre (IXe. s.)
Les Normands et les vikings
Dans l’empire carolingien, les Normands se livrèrent à des actes de piraterie fréquents après la mort de Charlemagne. Organisés en petites bandes, montés sur des flottilles de grandes barques, les snekkja ( ou drakkar), ils menèrent des raids dévastateurs dans l’arrière-pays.
Charles le Chauve dut acheter plus d’une fois leur retraite. En 885-886, ils assiégèrent Paris, qui fut vaillamment défendu par le comte Eudes et l’évêque Gozlin; mais Charles le Gros leur versa une énorme rançon et les autorisa à piller la Bourgogne.
En 911, au traité de Saint-Clair-sur-Epte, Charles III le Simple abandonna à leur chef, Rollon, le pays actuellement connu sous le nom de Normandie, et d’où les Normands, au XIe s., partirent pour conquérir l’Angleterre. Rollon et ses sujets reçurent le baptême, et Charles le Simple fut reconnu par eux comme suzerain. Les Normands fondèrent également des principautés en Italie du Sud et en Sicile aux XIe et XIIe siècle.
L’héritage de Rollon
Depuis un siècle, les normands auscultent leurs racines. Elles rendent un son très viking. Le fondateur de la noble famille Harcourt s’appelait Ansketil (en français moderne : Anquetil). Houlgate signifie « chemin creux », Dieppe « profonde » et beuf « abri » ou « baraque ». Quant à Honfleur, il aurait un homonyme en Islande : Hornafjördhur, « le fjord en corne ».
De larges pans du pays de Caux, de la vallée de la Seine, de la Côte Fleurie et le Cotentin du Nord se déchiffrent comme un plan de la Norvège. On reconnait sous Bolbec « le ruisseau de la ferme », en Caudebec « le ruisseau froid ». Trouville l’intello est la ville de Thorolf (« le loup de Thor »), Ormonville, celle d’Asmund, Bierville et Besneville, celles de Björn, et Rauville, celle de Hrolf. Autrement dit, de Rollon.
Normandies lointaines
Depuis les premières expéditions de l’Islandais Leiv l’Heureux en Amérique, les vikings ont eu la bougeotte. Kiev, mer Caspienne, Angleterre, Sicile, Syrie et Palestine … Certains n’ont pas voulu revoir leur Normandie.
A Saint-Barthélemy, petite île des Antilles, voilà trois siècles que la coiffe normande protège du soleil des tropiques. D’autres comme les Mortagnais-au-Perche, sont partis se fondre dans le creuset québécois. Lors du Débarquement de 1944, les indigènes furent très surpris de les entendre parler un français très pur.
Les Petites Histoires de la Région Normandie
Bac sur la Seine
En région Normandie, la Seine se traverse en empruntant des bacs. Les bacs en Seine sont des bateaux à fonds plats qui sont fabriqués avec un avant et un arrière indifférenciés
Langue normande
Ceux qui se permettent de douter ou de ricaner de l’appellation de « langue » associé au normand et à la région, préférant n’y voir qu’un vulgaire et banal patois
Drapeau Normandie
Contrairement à l’idée reçu ce ne sont pas des lions qui sont représentés sur le drapeau normand mais bien deux léopards, »léopards passants …